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La Belle Hélène : l’opéra-bouffe satirique d’Offenbach

Pour inaugurer les Folies d’O, quoi de mieux que de replonger dans l’univers pétillant et irrévérencieux d’Offenbach avec l’une de ses œuvres les plus satiriques : La Belle Hélène. dix-huit ans après sa dernière représentation à Montpellier, ce chef-d’œuvre de l’opéra-bouffe revient sur scène, plus mordant et éclatant que jamais.

L’opéra-bouffe : une satire sociale toujours d’actualité

Contrairement à l’opérette, l’opéra-bouffe se distingue par son ton acerbe et sa critique sociale. Avec La Belle Hélène, Offenbach et ses librettistes Meilhac et Halévy revisitent la mythologie grecque pour mieux épingler les travers de leur époque… et des nôtres ! Politique, pouvoir, ambition et hypocrisie : autant de thèmes intemporels traités avec une légèreté savoureuse et un humour ravageur.

Une œuvre culte pour ouvrir les Folies d’O

Créée en 1864, La Belle Hélène fait partie des œuvres majeures du compositeur, aux côtés de La Vie Parisienne, La Grande-Duchesse de Gérolstein ou La Périchole. L’œuvre enchaîne des airs entraînants et des scènes irrésistibles où se mêlent satire et comédie, sur fond de Grèce antique revisitée. Un véritable feu d’artifice musical et théâtral !

Un retour en grande pompe à Montpellier

Après 18 ans d’absence, La Belle Hélène a retrouvé enfin le public montpelliérain dans le cadre magique des Folies d’O. Une occasion unique de redécouvrir cette œuvre incontournable sous les étoiles, dans une mise en scène moderne et audacieuse qui a fait pétiller cette satire intemporelle.

Offenbach s’est invité aux Folies d’O pour une Belle Hélène plus piquante que jamais !

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Il nous faut de l’amour !

 

La Belle Hélène n’est pas un drame, c’est sûr ! C’est une histoire drôle, légère, piquante, ironique et surprenante, pleine de rebondissements, d’îles grecques, de pommes, d’amour, de mythologie, de volupté et de retsina, toutes choses que l’on ne consomme qu’en vacances. En bref : le portrait fidèle (entendons-nous !) de notre olympienne de vie qui, après tout,  n’est pas un grand drame non plus !

 

Hélène est belle, très belle ; la plus belle même, c’est Aphrodisiaque qui l’a dit. Autour d’elle, tout le monde s’agite, s’enamoure, se poudre et se pâme et ne soupire que pour elle. Hélène, elle, passe ses nuits à compter des moutons et à rêver de bergers. Nous allons faire de même.

 

Et le temps d’un instant de théâtre, magique et féerique, nous aussi, embarquons pour Cythère, et allons rêver.

 

Joel Lauwers, Metteur en scène.

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